Alpes
Vallée de La Clarée – Névache : 1590 m.
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Après un long trajet avec Andrée et Yves, nous arrivons le soir dans la belle vallée de la Clarée et Névache. Le gîte entouré des montagnes est correct. Le dimanche nous explorons l'environnement du village étendu par hameaux et quartiers. Les maisons, certaines très anciennes, sont construites en pierres et en bois donnant un caractère particulier à certains hameaux. Le beau temps et la chaleur incitent à la randonnée.

Ainsi en début d'après midi nous prenons une piste à l'est, puis au nord à Cros de Roubion et Champ Bellet, montant dans la forêt. Un filet d'eau coule dans le torrent de Roubion. Une succession de lacets rase le ravin avec des courts passages exposés. Le chemin des Fées côtoie ces rochers élancés. L'un d'eux est coiffé de 2 petits mélèzes.
À la sortie de la forêt nous débouchons dans le vallon de Thures où paraît dans les hautes herbes la cabane de Thures. Au fond surgit l’impressionnant pic de Thabor, la crête de la Seia, l'Aiguille Rouge, etc. Le col de Thabor est à quelques dizaines de mètres. Mais nous préférons repartir.
De magnifiques fleurs de toutes les couleurs se sont dispersées sur le vallon. La descente par le même sentier commence par 21 lacets (très lassant, compté par amusement). Le rocher des Fées nous salue en passant. La lumière du soleil qui l'éclairait fait place à l'ombre. Le soir aussi descend.

Une piste s'élève vers le nord dans le bois de mélèzes. Une jolie cascade tombe sur les rochers et au milieu de la végétation. Le ruisseau de la Clarée suit une partie du chemin. Après la Chalanchette nous abordons le hameau de Ricou. Le refuge de Ricou est en contre-bas du chemin. Les randonneurs sont nombreux avec même des groupes d'une trentaine de marcheurs. Pour ce mois de juin c'est surprenant ! On se dépasse, on se rattrape, on se côtoie. Il est difficile de marcher seul !
Le sentier s'élève à l'est et se faufile dans les pierres et les rochers par une succession de lacets. Nous parvenons au grand lac d'Aramon. La vaste étendue d'eau bleutée permet aux fleurs à ses abords de se mirer dedans. À l'ouest, à l'horizon émergent les Écrins enneigés par des crêtes et des rochers découpées.
La pente est raide. Néanmoins le sentier monte régulièrement dans les cailloux et petits rochers. Quelques nuages voilent le ciel. Une demi-heure plus tard nous parvenons au lac du Serpent. Les berges sont envahies de groupes de randonneurs. Nous montons vers des rochers.
Des murettes de pierres nous servent de coin repas. Nous déjeunons. L'orage gronde. Soudain la pluie tombe. Nous rangeons nos provisions rapidement et descendons comme la plupart des randonneurs. Puis la pluie cesse. Nous remarquons des rochers à l'écart du sentier. Nous nous installons pour finir le déjeuner. Le soleil réapparaît et la chaleur aussi.
Les randonneurs ont quitté également le lac Laramon qui a retrouvé sa sérénité. La traversée du hameau de Ricou est peu fréquenté. Les marcheurs ont fui. La piste forestière amène près du ruisseau de la Clarée et de la cascade et enfin nous parvenons à Fontcouverte.

Ce matin, Andrée, Yves et moi-même allons au Pont de Fortville. La température est douce : 18 degrés. Le soleil brille dans un beau ciel bleu. Le chemin traverse le ruisseau de Cristol à travers des prairies au bord du ravin du Longet, puis il grimpe dans la forêt de mélèzes.
Les pentes sont très redressées vers la Petite Cime. Le sentier grimpe en une multitude de lacets avec des passages très relevés. Nous rencontrons quelques randonneurs. Par des trouées dans la végétation nous apercevons la vallée et les petits villages, comme les cimes lointaines.
Le GR 56-GR 57 part à l'ouest et montre Roche du Clot. À nouveau le sentier vire au sud, traverse quelques prairies revient légèrement au sud-ouest montrant la Grande Cime. Sur un petit plateau, s'ouvre une clairière ; les Choulières.
Le sentier descend pendant un moment, traverse des petits cours d'eau et remonte. Plusieurs bifurcations se présentent. Plein sud, les passages sont moins élevés. Quittant la forêt nous abordons un vaste vallon herbeux. Nous avons atteint le lac de Cristol. D'une butte au nord nous prenons des photos. Pour éviter le monde, nous montons au sud, Porte de Cristol, d'autant que la vue sur le lac est meilleure. Déjeuner à l'ombre de mélèzes entourés de rhododendrons.
Retour par le même chemin. Des randonneurs montent encore. La descente ensuite est très raide. Nous entrons dans la forêt, petite remontée pour arriver à la Choulière, passage de pierrier, succession de virages serrés puis arrivés au pont de Fortville.

C'est par le camping, avec Andrée et Yves que nous trouvons le chemin au sud. Il monte raide et s'enfonce dans le bois des Alberges. Après les chalets de Laraux, le sentier vire au nord-ouest. Par une trouée dans les feuillages la vue porte sur les cimes des secteurs de Ricou et Laramon.
Le paysage s'éclaircit. Un petit pont de bois traverse le ruisseau du Chardonnet. La montée s'adoucit et nous arrivons sur un vallon où se dresse le refuge du Chardonnet, une grande et belle bâtisse en bois, style chalet et des petites dépendances. La gardienne arrose les fleurs dans les jardinières. Pause collation sous des mélèzes. Le lac du Chardonnet envahi d'herbe manque d'eau.
Le chemin continue au sud-ouest, franchit un autre pont puis grimpe dans les prairies pour déboucher dans un vaste vallon, où un ancien grand lac s'étale avec des marécages. Un télénivomètre est posé plus loin. Le col du Chardonnet sud est trop loin pour nous y rendre. Alors nous montons sur des petites crêtes au nord-ouest, parcourant quelques buttes. La vue porte sur la crête du Queyrellan, la Cée Basse et la Cée Haute, l'Aiguillette du Lauzet, Tête Noire, à l'est.
Nous déjeunons sur des pierres, caressés par un vent léger. La descente récupère le sentier de montée. De magnifiques fleurs colorées jalonnent le circuit. Outre les hélianthèmes, ou les aconits les gentianes des Alpes et printanières dominent comme les magnifiques rhododendrons en fleurs. Le sentier s'élève au-dessus du lac marécageux. Puis il descend raide vers le vallon traversant le pont. Ensuite nous passons devant le refuge peu fréquenté.
La forte descente dans le bois suit des virages, amène aux chalets de Laraux et termine sa course au camping.
Le projet de randonnée aux lacs Rond et Long est compromis. La route de Laval est fermée pour tournage de film de la série télévisée Alex Hugo. Alors nous tentons la randonnée par les chalets du Queyrellin. Mais les informations données sont erronées. C'est donc par la route que nous montons à Laval passant par le pont du Jadis.
Le paysage est joli. Les bosquets de mélèzes ne cachent pas la vue des sommets. Falaises, pierriers, chaos rocheux bordent la route. Les sommets dentelés ressemblent aux dolomites, comme Roche Noire. Nous apercevons le refuge de Laval coincé entre deux rochers, puis le parking Saint-Jacques (2024 m.).
D'énormes camions, chapiteaux et autres installations encombrent le parking. C'est l'équipe de tournage du cinéma. Nous poursuivons la piste au nord-ouest sous une averse de pluie pendant un quart d'heure. Puis le soleil réapparaît réchauffant à nouveau l'atmosphère. La traversée des secteurs Craye Côte, l'Arisan passe près de deux chalets et un bâtiment. Au loin surgissent le Pain de Sucre, le Point de Rochachille, Roche Château, etc.
Nous passons au-dessus du refuge des Drayères, pour monter dans des rochers à Côte Bardette surplombé par Roche Benoît. Nous déjeunons bien installés au soleil. Le retour par la piste nous ramène à Laval où siègent toujours les camions et matériels. Quelques cyclistes roulent dans les deux sens. De nombreuses cascades coulent des versants de montagne alimentant les ruisseaux de la Recare, de Roche Noire, des Lauzes, du lac de Laramon et de la Clarée.
Après la traversée des deux ponts du Jadis nous arrivons à Fontcouverte. Malgré un programme imprévu, la randonnée fut une réussite.

La route pour Laval est encore fermée, alors retour au Pont Rately pour une randonnée improvisée. Avec Andrée et Yves, après le pont sur le ruisseau de la Clarée, un sentier au sud s'élève dans le bois, passant devant les chalets de Basse Gardiole. Le soleil brille dans un beau ciel bleu. La température est déjà de 19 degrés.
Nous entrons dans le secteur de la Serre et le cheminement entre les mélèzes, acacias, devient très raide jusqu'à un autre chalet et une croix posés à l'ouest du sentier. Un énorme troupeau de moutons bloque le passage. Par une pente nous le contournons et franchissons une barrière et arrivons au refuge de Buffère orné de fleurs (2070 m.). Plusieurs jolis chalets en bois et la chapelle St-Ignace forment un petit hameau.
Les pentes sont plus douces et avec une végétation attrayante de mélèzes, bouquets de fleurs colorés et hautes herbes. Un arrêt grignotage sur une butte dominée par un mélèze nous ressource. Le ruisseau de Gardiole coule en serpentant à l'ouest. Des zones humides s'étalent en bas du sentier GR57. Le vaste vallon traversé nous entraîne sur un sentier en pente douce. Deux vététistes arrivent en face et feront demi-tour, le terrain étant trop difficile.
Le chemin se redresse et peu à peu nous amène au large col de Buffère. Cinq autres vététistes se sont arrêtés. À l'ouest se dresse Tête Noire et la Pointe de Buffère. À l'est s'élève en deux gros rochers le Grand Area. En face le Massif des Écrins et les glaciers dominent les autres montagnes.
Pendant qu'Andrée et Yves s'installent contre des rochers, en hauteur avec des pierres plates pour s’asseoir, je grimpe sur un sommet sans nom par une pente caillouteuse très raide atteint en quinze minutes. Un abri de pierre permet un simple bivouac. Des blockhaus sont perchés sur des crêtes, vestiges de la seconde guerre mondiale. Le massif des Écrins par ses crêtes s'étale jusqu'au Dôme.
Je redescends prudemment, car le sol de pierres dérape. Je retrouve mes comparses et nous déjeunons. Le ciel s'est couvert. Le vent souffle fort. Nous repartons prenant une pente qui rejoint le sentier. Le sentier glisse entre les rochers dans le vaste vallon de Buffère. Les fleurs aux multiples couleurs peignent un magnifique décor.
Arrivés au niveau du refuge de Buffère quelques randonneurs se reposent en terrasse. Nous attaquons dans le bois la grande descente pentue. Les nuages se sont évanouis. Le soleil réchauffe l'atmosphère. Après les Serres, la pente s'atténue. C'est ainsi que nous arrivons au niveau du torrent de la Clarée et le pont Rately. Le retour par la route étroite avec la circulation est délicat. Nous allons repérer une randonnée depuis Pamplinet et éventuellement une future visite au restaurant La Vielle Caserne.

Le soleil ardent éclaire les cimes qui se détachent dans le ciel d'un bleu pur. Après le col de l’Échelle nous entrons dans la Vallée Étroite par chance avec très peu de circulation. Le parking I Re Magi est déjà rempli.
Le chemin passe par les granges et le refuge I Re Magi (Les Rois mages) traversant par endroit le ruisseau de la vallée Étroite. Puis un sentier s'engage sur un pont de bois et grimpe raide entre les rochers et les mélèzes. L'endroit est très prisé et la foule présente. Dominant le lac des sentiers descendent sur ses berges. Nous en suivons un qui amène au bord du lac Vert. En effet le joli lac entouré de végétation donne des reflets verts et orangés. Des poissons nagent paisiblement sans s'occuper de cette concentration de bipèdes.
Nous remontons et prenons une piste au nord GR57 jusqu'au pont de la Fonderie où nous marquons une pause collation. Le cheminement vire à l'ouest et s'élève raide par de larges lacets qui amènent au Refuge «la Maison des Chamois».

Une croupe au-dessus du refuge donne une belle vue sur la vallée. Un sentier raide quitte la piste s'engage dans le Clot Solide et le vallon du Thabor. Enneigé le Mont Thabor semble tout proche. Mais à 3178 m. il n'est pas possible d'approcher. Le Grand Séru dresse ses deux cornes, au nord. Les pointes Gaspar, Melchior, Balthazar s'imposent au nord-est.
Dans un petit creux herbeux, de roches et de mélèzes nous nous installons pour déjeuner profitant de ce paysage grandiose. Vers 14 h nous descendons par un sentier du haut qui tombe plus bas que la Maison des Chamois. La piste et ses lacets sont suivis en direction Est, puis sud-est.
En prenant des raccourcis nous nous orientons vers le lac Vert. Fausse route ! Alors retour en arrière où nous retrouvons le chemin qui amène au hameau et refuge I Re Magi. Les randonneurs et visiteurs se concentrent en terrasse du bar du refuge et des petits commerces.
Le retour dans la vallée Étroite et par le col de l’Échelle s'effectue sans circulation importante. La température est de 30 degrés. Nous revenons à Névache pour nous préparer et repartir à Pamplinet au restaurant. Truite, légumes, agneau, dessert sont savourés en terrasse végétalisée. Pour la digestion une petite marche dans le vieux village à la rencontre des Plampinards et leur histoire nous instruit sur un passé encore proche. La fierté des Plampinards réside dans leur humour.

La température est déjà élevée ce matin ; 19 degrés. Le soleil projette ses rayons sur les montagnes qui fuient dans le ciel bleu. 9 h, une piste caillouteuse monte au sud-est, suivie d'une succession de lacets. En face sur la montagne à l'ouest se dresse l'ancien Fort de l'Olive.
Les bois de pins projettent un peu d'ombre. La piste passe à l'Oratoire Saint-Roch (1843 m.) et continue vers les chalets des Acles. Nous passons devant le Block, un ancien blockhaus. Un sentier monte au nord (à gauche). Le GR5 grimpe, laissant à gauche le Ravin de Combe Raix et en face le gigantesque pierrier de la Pointe de Pèce.
Le cheminement toujours très raide frôle le Ravin de Gourgéas, GR5B. Un vététiste descend, deux autres montent avec une assistance électrique aux vélos. Entre les pins et quelques mélèzes glisse le sentier sinueux. Sortis des arbres les pentes herbeuses sont couvertes de fleurs colorées magnifiques : joubarbes, gentianes, campanules, gentianes printanières, arnica, hélianthèmes, marguerites et tant d'autres.
De virages en virages nous nous élevons vers des ruines, vestige de la guerre 14-18, puis Piton Jaune, ancien Poste des Acles (2228 m.). Nous discutons avec un randonneur habitué de l'endroit. Nous montons sur un sommet. 12 h 30. La vue est grandiose: Roche des Prés, les Grands Becs, la Pointe de Chalanche Ronde, la Pointe des Rochers Charniers, au nord-est s'étalent le Sommet de Charra, Rocher de Berrabas, ou Gravina del Mezzodi, le sommet de Guion, etc.
Nous avançons sur la crête et ses bosses vers l'ouest. Deux motos cross venant d'Italie, surgissent du sentier nord. Les motards repartent. Quelle pollution et destruction de la nature pour peu d'intérêt !
À l'ombre d'un mélèze, assis dans l'herbe nous déjeunons profitant de la vue sur les sommets. Par la suite le même circuit est emprunté avec quelques passages contournant les bosses. Après le col nous retrouvons le sentier très raide de la montée mais jonché de magnifiques fleurs et longeant le torrent des Acles.
Le grand pierrier traversé, le sentier tombe sur la piste, passe près de l'Oratoire et le Black. La chaleur est intense. Nous cherchons au passage l'ombre des pins. La succession des larges virages dans les cailloux et contre les parois rocheuses, amène à Plampinet où nous sommes garés, à 16 h 18. De nombreux nuages se sont formés, mais la température monte à 30 degrés. Nous rentrons au chalet où il fait meilleur.
C'est une journée de repos. La météo annonçant des orages, nous profitons d'une visite des fortifications de Vauban à Briançon. En pente la rue principale est celle des commerces comme dans toutes les villes touristiques. À part les remparts, les passages de petits tunnels, le reste est sans caractère particulier.
Les orages grondent à l'ouest et au nord. Nous repartons. De fortes averses tombent. Le pique-nique dehors est compromis. Le repas est pris au chalet. Dans l'après-midi nous partons en promenade jusqu'à Ville Haute (3,5 km). L'orage récidive. Nous nous abritons sous l'avancée du toit de l'Office du tourisme et ce pendant une heure. Mais c'est sans répit. Nous repartons sous les averses et rentrons au gîte, bien trempés.
Ce temps de repos était nécessaire. Pendant la semaine 5500 m. de dénivelé ont été accomplis et nous poursuivons pour une autre semaine.

Les prévisions météorologiques sont plus favorables à l'est. Nous tentons le col de l’Échelle mais la route est fermée pour une course cycliste. Alors nous partons à l'inconnu et à Montgenèvre. C'est une belle journée qui s'annonce. Garés à l'entrée de la ville nous marchons au nord, à travers les rues et nous arrivons au départ des télécabines du Chalvet. Une large piste sillonne entre la Cassette et la Praya, longe la piste de luge et fuit à l'est.
Au niveau du sentier du Mont Quitaine la piste vire totalement à l'ouest, nord-ouest sous le télémix de La Serre Thibaud. Au niveau de la Bergerie nous montons au-dessus du torrent de la Ruine. Parvenus sur une petite crête nous cherchons de l'ombre auprès de petits pins. Nonobstant dans la direction de la crête du Grand Bois des pins éparpillés offrent des coins d'ombres. Ainsi un bosquet permet de s'installer pour déjeuner.
Avec une vaste vue s'étendent les cimes : Serre Thibaud, le Grand Chalvet, la Tête de Fournéou, le vallon de l'Alpet, au sud-ouest Rocher Deseur, Château Jouan. Nous repartons en nous dirigeant à travers les pentes herbeuses et de cailloux vers la Bergerie. Un café restaurant moderne, avec une grande terrasse s'avère un bon endroit pour déguster un café et des biscuits.
Après une petite boucle nous retrouvons la piste suivie à la montée. Nous grimpons au Mont Quitaine, où la vue sur les vallées, côté français et coté italien se perd contre les montagnes. Malgré la chaleur la descente est rapide. Nous traversons les rues de Montgenèvre et parvenons au véhicule.
Par une route au nord et après trois tunnels, nous allons visiter le petit village italien Casana Torinese. La rue principale piétonne est bordée de jardinières fleuries, ainsi que les balcons et fenêtres. Ce joli village a mis en valeur ses petits bars et commerces. Nous montons jusqu'à l'église pour la vue et retournons par le même trajet.
Des nuages foncés approchent. Après Mongenèvre, l'orage éclate, la pluie tombe amplement. Au gîte plus de lumière, ni dans le secteur. L'électricité reviendra une heure plus tard. La neige est tombée sur les sommets proches.

La route de Fontcouverte est payante (10 €), pour se rendre à Laval, enfin le col ouvert sans tournage de film ! La piste monte légèrement au nord et nord-ouest longeant le torrent de la Clarée. Par contre au niveau du refuge des Drayères, un sentier s'élève à Côte Baudette. C'est le GR57 qui suit le torrent de Brune.
Nous parvenons au lac Rond. Ce joli lac étale ses eaux bloquées par les rochers et berges herbeuses. Courte pause collation. Le cheminement se poursuit dans les pierres, rochers et ruissellements. Une butte est à monter. Derrière se révèle le lac de Muandes. Coincé dans les rochers le lac semble endormi. Des névés fondent juste un peu plus haut.
Nous montons sur un ressaut à gauche pour trouver un endroit agréable contre des rochers pour déjeuner. Entourés de crêtes des sommets pointent ; le Rocher de la Grande Tempête, les Roches de Crépin, la Pointe du Riou Blanc.
Nous repartons sur nos pas vers le lac Rond que nous contournons par le sud. Le sentier descend vers les trois lacs sans nom ou lac de La Clarée. Nous dominons le lac Long contourné par la droite. L'immense lac semble avec ses courbes couler dans la vallée. Quelques cimes lointaines se reflètent dans les eaux claires.
Le sentier descend raide dans les pierres et des rochers. Il n'est pas très commode. Il borde le Ravin du Riou et le secteur La Tailla. Puis nous rejoignons la piste. Alors la descente est plus aisée dans le secteur Vie Neuve, où d'ailleurs grimpe un autre sentier, à droite le Moutet. Quelques gouttes de pluie tombent. Cela ne dure pas. Nous parvenons au parking. Un petit groupe de randonneurs de Belgique discute avec nous sur des randonnées.
La route étroite demande de la vigilance, surtout lorsque des véhicules montent en face. Enfin nous avons réussi à accomplir cette belle randonnée !
Nous prenons la route du col de l’Échelle pour descendre en Italie, par Malezet, les Arnauds à Bardonecchia. Une petite place près d'un pont sur la rivière Fréjus peut convenir. Cependant nous n'avons aucune idée de la randonnée à effectuer. Le hasard nous a conduits à cet endroit ! Nous cherchons du côté des stades de sport si des sentiers de randonnées se présentent. Rien ! Alors retour en arrière au pont.
Passé le pont, nous tentons une piste à l'ouest et sud-ouest qui monte très raide dans une forêt de sapins, de mélèzes et autres essences d'arbres. C'est une piste de courses de VTT. Les panneaux de direction sont rares et peu explicites. Malgré de nombreux lacets franchis et de la distance accomplie, nous réalisons que nous ne pourrons aller plus haut hors de la forêt.
Nous faisons demi-tour et descendons pour chercher le chemin de Plan del Sole. C'est vers l'ouest que nous y parvenons. Nous remarquons l'arrivée des télésièges, d'une piste de VTT spéciale et d'un restaurant occupant le secteur Gr a Hyppolites. Nous montons sur une large piste pour nous installer sous des sapins et déjeuner. Entre-temps Yves cherche ses bâtons de randonnée oubliés en bord de sentier et les retrouve.
Pendant le repas nous profitons du paysage. En face pointent les Cimes des Quatre Sœurs, les Pointes de Gaspard, Melchior, Balthazar, la Roche Bernaude, la Cime de la Planète, etc. Nous descendons par le même itinéraire qu'à la montée. Arrivés au Pont de Fréjus nous décidons d'aller visiter la ville de Bardonecchia. (1249 m.)
15 h 30, nous montons à travers les rues dans cette ville station de sport, avec de belles résidences cossues. Nous passons à l'Office du Tourisme dans un magnifique bâtiment, mais sans avoir de demande précise. Dans la partie haute se situe la vieille ville, ses places, ses petits commerces, une église dont les cloches ne cessent de sonner, pour des obsèques.
Nous remarquons perchée une tour. Yves veut s'y rendre. Mal chaussés nous finissons par le rejoindre. La Tour d'Amont est en rénovation. Une partie de 27 m. de haut est tombée. Certaines murailles de pierres ont été reconstruites. Un escalier en bois monte jusqu'à une porte fermée. La vue sur la ville est intéressante.
Nous redescendons explorant d'autres rues et retrouvons le pont et le véhicule. Retour au gîte. Comme tous les soirs après le dîner nous faisons une petite balade.

C'est notre dernier jour dans la vallée de La Clarée. Alors ce matin nous partons pour une petite randonnée. Par la route qui traverse le hameau de Sallé à Pont de Fort. Par une voie «sans issue», au nord un chemin grimpe entre les Clapières. La vue est superbe sur les hameaux et montagnes. La chaleur est dense.
Avant le bois de Muret le sentier vire à l'ouest. Il glisse entre les mélèzes puis traverse un pierrier. Quelques montées et descentes frôlent la crête de la Pépio. Puis le sentier descend raide en quelques lacets. Alors nous traversons la petite route qui monte à Laval celle-ci tombe dans Ville Haute.
De nouveaux touristes sont arrivés. Le monde commence à s'amplifier. Nous rentrons par la zone humide, puis Ville Basse où se tient le marché de l'artisanat, le hameau de Salle et le chalet. L'après-midi est consacré à préparer les affaires pour partir tôt demain à Aix-en-Provence.
C'est un lever tôt pour prendre la route jusqu'à Aix-en-Provence. La circulation n'est pas dense. Nous arrivons vers midi à Aix-en-Provence et sous la chaleur. C'est au Tholonet dans un parc à l'ombre des arbres que nous déjeunons, rejoins par Amandine et sa famille. L’après-midi au bord d'un ruisseau permet de se mettre au frais. Le dîner au restaurant en terrasse est délicieux et agréable. Écrasés de sommeil nous dormons dans une roulotte confortable dans un camping.
Après un sommeil réparateur, nous rejoignons la famille d'Amandine et allons dans un sympathique marché d'Aix-en-Provence. Puis nous repartons au Tholonet pour le pique-nique. Ensuite la famille nous amène pour une randonnée aquatique dans un large ruisseau, à travers un bois et des rochers. Comme du canyonisme nous franchissons des rochers sur des passerelles sommaires de branches et nous nageons jusqu'à une cascade. Le jeu d'eau est très amusant et rafraîchissant.
Retour à la roulotte, dîner et dernière nuit à Aix-en-Provence. Lundi 7 juillet départ dans les Pyrénées, fin de l'agréable séjour alpin.