Pyrénées
Hautes-Pyrénées & Pyrénées Atlantiques
Meteo

Départ avec Andrée, Amandine M., Arthur, Alexandre pour le Val d'Azun et Arcizan-Dessus. La température est douce et le soleil brille dans un beau ciel bleu. 9 h 26, la petite route en pente de 16 % monte au nord le long des moulins à eau. Puis elle rejoint la piste qui par de nombreux virages amène sur un sentier à travers le bois de Thès. Le petit bois de hêtres franchi nous retrouvons la piste.
La suite du parcours nous entraîne au col de Liar (343 m.), à 10 h 45. Une petite pause près de l'abreuvoir est accompagnée par des dizaines de chevaux curieux de notre présence. La pente raide et légèrement boueuse à l'ouest amène à un petit col. De là, avec Arthur et Alexandre nous montons sur un rocher au sud.

La vue est splendide et présente les cimes : pic du Midi de Bigorre, Cabaliros, pic du Midi d'Arrens, pic Balaïtous et les Gabizos, etc. Andrée et Amandine arrivent. Nous poursuivons l'ascension au nord, puis à l'ouest. Par la pente raide nous arrivons au Soum de Haya (1593 m.). Au nord la forêt d'Arragnat cache les crêtes et ne laisse entrevoir que le massif de Pibeste. Des vautours tournoient dans le ciel, plongent dans la vallée, remontent et disparaissent à l'horizon derrière les cimes.
Nous longeons une crête ouest. Au sud les parois sont en à-pic. Au nord les pentes dans la forêt sont très raides, moins impressionnantes du fait de la densité des arbres. Par une arête étroite nous parvenons au Soum de la Pène (1616 m.). Il est 12 h 10. Nous scrutons le beau panorama et des sommets enneigés qui semblent annoncer l'approche de l'hiver.

Confortablement installés dans les rochers nous déjeunons. L'omelette aux pommes de terre est excellente ! Les vautours curieux s'approchent observant nos faits et gestes. Non convaincus du repas, ils fondent dans le lointain.
13 h 20, nous repartons par le même cheminement le long de la crête. Les deux garçons filent ainsi que de jeunes isards enthousiastes de tant de liberté. La descente du Soum de Laya est délicate dans la pente boueuse et glissante, ainsi que la descente au col de Liar. Les chevaux semblaient attendre notre retour et viennent nous renifler.
Le pic de la Peyre n'inspire pas les deux grands petits-enfants. Ils sont rassasiés par ce premier contact avec les Pyrénées. Alors nous dévalons au sud, les longs lacets de la piste. Les lumières d'automne accentuent les couleurs magnifiques d'un paysage admirable et coruscant.
Après la traversée du petit bois de hêtres, nous retrouvons la piste et la petite route des moulins à eau. Arrivés au village à 16 h. Retour dans la plaine avec l'envie de repartir demain pour une autre randonnée découverte des Pyrénées.

La petite famille est toujours déterminée pour la découverte des Pyrénées. Ainsi nous partons dans la vallée d'Ossau, puisque la météo annonce une belle journée ensoleillée. Hélas lorsque nous arrivons au lac de Bious Artigues, le parking est plein et des véhicules bouchent la route. Il n'est plus possible de randonner autour des lacs d'Ayous. Déçus par tant de monde hors saison, nous nous rendons dans le Cirque d'Anéou moins parcouru.
La température est de 3 degrés. Nonobstant le soleil brille dans un magnifique ciel azuré. 10 h 08, le chemin descend au pont du ruisseau du Brousset. Il s'agit ensuite de traverser le ruisseau de Sénescau sur des cailloux, le petit pont n'existant plus. Le chemin grimpe au nord et passe à côté de la cabane de Sénescau.
De longs lacets sont tracés. Les sentiers, raccourcis sont fermés par des fils de fer, piquets et pierres, empêchant de les prendre pour limiter l'érosion. Arthur et Alexandre filent devant, leurs jambes démangées par l'envie de courir. Notre allure reste débonnaire.

Alors nous arrivons au col du Soum de Pombie bien venté. Le pic du Midi d'Ossau impose sa masse. Au nord vers le bas se perçoivent le refuge et le lac de Pombie. Le col de Suzon et le pic de Saoubiste forment une barrière au nord.
Le sentier descend dans cette direction, avec un petit passage rocheux, de quoi tenter un exercice d'équilibre. En trente minutes nous arrivons près du refuge de Pombie (2031 m.) et le lac de Pombie. Le petit lac étincelle sous les rayons du soleil où les rochers proches se reflètent dans les eaux limpides.

Un groupe d'une vingtaine de randonneurs arrive. Alors pour éviter le bruit nous montons en direction du col de Peyreget. Une terrasse herbeuse avec quelques rochers offre un coin idéal pour déjeuner et une vue superbe sur le lac et le refuge de Pombie, les sommets à l'est des pics du Lurien, Palas Balaïtous et autres cimes.
Pendant que la petite famille s'adonne à une activité somnolente, je grimpe par une pente herbeuse très raide pour tenter de voir les lacs au-dessus. Parvenus dans la partie minérale proche du col, par manque de temps je préfère redescendre retrouver la famille.
14 h, le retour s'effectue par le même itinéraire, notamment la remontée au col du Soum de Pombie toujours venté. La descente au sud par le large sentier est contemplative face aux cimes qui dessinent des lignes, des courbes, des cambrés dans la toile du ciel bleu. Contrairement à Bious-Artigues, l'endroit est peu fréquenté.
Nous retraversons le ruisseau de Sénescau, puis le petit pont, pour une légère remontée jusqu'à la route, à 15 h21. Nous roulons jusqu'au col du Pourtalet pour montrer les Ventas à la frontière espagnole. La circulation est importante au retour. Heureusement les randonnées-découverte des Pyrénées furent très appréciées.