Dimanche 16 novembre 2025

Soum d'Andorre

Randonnée. Hautes-Pyrénées - Vallée d' Argelès – Le Bergons : 1067 m. - Col d'Andorre : 1443 m. - près du Soum d'Andorre : 1626 m.

Infos :

  • Dénivelé cumulé : 683 m.
  • Distance : 10 km
  • Durée : 5 h 45 (arrêts compris)
  • Niveaux Physique : 2
  • Niveaux Technique : 2

Meteo

    Soleil

Carte

Variante pour sanglier

Photo de Christian Ferrère

Nous partons Andrée et moi-même avec Philippe BD. direction Argelés Gazost et le Bergons. Le soleil brille dans un magnifique ciel bleu. La température est douce. Quelques véhicules sont garés. Des chevaux sont parqués dans un enclos.

L'itinéraire part au nord-est, le GR 101 qui traverse le bois de Prèze puis le bois des Pouzades dont les arbres en majorité des hêtres perdent leurs feuilles. Ensuite un sentier à niveau s'engage en traversée de pentes herbeuses très raides. L'ascension se déroule dans un rythme débonnaire propice à certains bavardages (sans viser personne…).

Photo de Christian Ferrère

Une montée raide au nord fait tomber le niveau de sons. Le sentier approche une cascade réduite actuellement à des ruissellements. L'itinéraire vire à l'ouest. Arrivés près d'un abreuvoir sans eau nous marquons une pause collation.

Des troupeaux de chevaux broutent sur le vaste plateau du col d'Andorre. Deux randonneurs se dirigent en direction de la crête du Soum de Leiz. En contre-bas la petite cabane ne semble pas envahie par les randonneurs.

Photo de Christian Ferrère

Nous grimpons les pentes raides à l'ouest vers le Soum d'Andorre. Je rate le sentier qui grimpe sur la crête, ayant suivi des sentes trop à niveau. La décision commune est l'ascension des pentes raides pour récupérer le chemin en crête. Hors sentier cette variante dans les pierres, les racines, les arbustes s'avère délicate et incertaine.

La volonté inébranlable de mes coéquipiers permet d'approcher l'objectif. Quand soudain surgit de nulle part un imposant sanglier en pleine foulée détalant dans la descente très pentue et nous frôlant presque. La surprise est totale. Qu'elle rencontre inattendue et stupéfiante. Cela fait partie des beautés de la nature !

Photo de Christian Ferrère

Enfin après des efforts soutenus nous parvenons sur la crête où nous retrouvons le sentier. Les cimes enneigées révèlent le pic de Viscos, pic du Midi de Bigorre, Balaïtous, les Gabizos, le pic de Bazès. Mais les nuages commencent à s’amonceler. Poursuivre la crête n'enthousiasme pas Andrée et Philippe, même si le sommet n'est pas bien loin. Il ne faudrait pas exagérer après d'énormes efforts le repas dans un endroit agréable serait bien venu. Ils s'assoient dans un creux herbeux à l'abri du vent, les montagnes en face et ne feront pas un pas de plus.

Alors n'ayant aucun moyen de contrainte je renonce et m'assoie avec eux. Néanmoins nous déjeunons avec appétit et bonne humeur. D'autant que la quiche préparée par Andrée frôle le délice du palais. Une autre belle surprise se présente : le passage d'un Gypaète barbu au-dessus de nos têtes dans un vol majestueux.

Photo de Christian Ferrère

Nous repartons vers 13 h. Le sentier est suivi le long de la crête. L'itinéraire est évident. La pente herbeuse tombant sur le col d'Andorre est descendue rapidement. Les éleveurs ramènent les chevaux en bas. Nous les suivons de loin.

Marchant sur le sentier qui à niveau traverse les pentes herbeuses de nombreux vautours volent au-dessus cherchant les courants ascendants dans des ballets harmonieux. Retrouvant la piste tapissée de feuilles séchées peinardement nous parvenons au véhicule, à 15 h. Les éleveurs embarquent quelques chevaux dans un camion benne.

Nous allons rencontrer une ancienne professeure de français qui écrit des textes pour les photos de montagne de Philippe qui expose dans toute la région Béarn Bigorre.