Mercredi 27 novembre 2025

Rocher de la Boup

Randonnée. Hautes-Pyrénées - Vallée d' Argelès : 739 m – Rocher de la Boup : 1220 m.

Infos :

  • Dénivelé cumulé : 850 m.
  • Distance : 13 km
  • Durée : / (arrêts compris)
  • Niveaux Physique : 2
  • Niveaux Technique : 2

Meteo

    Soleil

Carte

Boup et pic-Oler

Photo de Christian Ferrère

7 h 30, je pars avec Philippe BD. pour rejoindre le groupe du Caf: Michel Cl., Sylvie G., Élisabeth M., Anita St-P., puis Dominique N., Philippe G., Hélène G., Gilbert R., Dominique P., Jean-Pierre C., Jean-Guy A., Anne Bl., Ingrid S., Françoise D., Patrice B., Jacques D., le groupe de Jean-Marc A., Marie-France R., Gérard E., Miller A., Catherine F., Cathy T., Camille B..

Nous nous rendons à Ger, après Lourdes. La température est négative. Cependant le ciel d'un bleu pur laisse flotter le disque solaire poussé par ses rayons d'or. Une piste part au sud-est, passe par Trêmé et suit un sentier s'élevant raide dans le bois.

Photo de Christian Ferrère

Dans la végétation dense, avec des arbres renversés le cheminement n'est pas évident. Les passages boueux poussent à la glissade. Nous entrons dans une gorge sombre et froide. Malgré tout l'endroit insolite est étonnant. L'itinéraire frôle Coste de Puyo. Nous marquons une pause près de la croix de Puyo (723 m.). Quittant la forêt et l'ombre, arrivés au soleil nous apprécions un peu de chaleur.

Le rythme est tranquille. Les deux groupes se rejoignent de temps en temps. L'ascension mène à un petit sommet qui rejoint la crête du Turon du Lac (995 m.) La vue est splendide sur les cimes enneigées. Au sud-ouest : les pics d'Ardiden, le Cabaliros, le pic du Midi d'Arrens, le Balaïtous, les Gabizos, ainsi le Pibeste et les petites crêtes blanchies de draps soyeux dentelées.

Photo de Christian Ferrère

Après le Tuquet de Lhési un cheval blanc accorde son beau pelage aux sommets proches et lointains. D'autres chevaux cherchent des touffes d'herbe. Puis c'est l'ascension du Rocher de la Boup abordé rapidement avec Gilbert, Élisabeth, Anita, Jean-Pierre, pour parvenir à ce sommet rocheux à midi et demi.

Photo de Christian Ferrère

Les deux groupes se retrouvent au sommet pour le déjeuner avec une vue imprenable, remarquable, apportée par les chutes de neige sur les cimes qui se dessinent dans la toile du ciel bleu. C'est l'anniversaire de quatre camarades : Michel, Jean-Marc, Gérard, Catherine.Chacun d'eux a apporté une bouteille de vin blanc ou rouge. Quelques gouttes sont versées avec parcimonie dans les timbales et autres récipients, car tous n'ont pas une descente rapide et il ne faudrait pas croire que le but de l'ascension est le pic-oler.

Le repas terminé sobrement, nous sommes sept à tenter l'ascension du Soum des Lits. Rapidement avec Gilbert en tête, Ingrid la Norvégienne, Camille et moi-même, puis Hélène Sylvie, Dominique N. nous parvenons près du sommet. La neige empêche d'aller plus haut.

Photo de Christian Ferrère

Nous fonçons vers le col où nous rattrapons nos camarades. L'itinéraire de descente est proche de celui de la montée. Mais pour effectuer une boucle par Aouzos, nous parvenons en plein dans la carrière de gravier, entourée de rochers, pierres, cailloux, gravier et d’engins monstrueux adaptés pour ces travaux. Mais tous les professionnels ne sont pas carriéristes !

L'erreur de parcours montre une approche particulière du travail de carrière. La route retrouvée avec soulagement, puis la traversée d'un pré amène au parking à 16 h 10. C'est devant des gâteaux et des boissons que s'achève cette randonnée dans un bar et dans l'ambiance folâtre des compagnons de montagne.