Crête du Courtaou

Randonnée. Hautes-Pyrénées - Vallée de Campan – La Séoube : 940 m. –Tuco : 1304 m. - Crête du Courtaou de Escloze: 1440 m.

Randonner et garburer

Je pars avec Philippe BD. pour rejoindre le groupe du Caf: Michel Cl., Gilbert S., Dominique N., Philippe G., Sylvie G, puis Dominique P., Jean-Guy A., Jocelyne D., Florence B., Mélanie R., Jacques D., Patrice C., aussi le groupe de Jean-Marc A., Gilbert R., Gabi H., Anne B., Gérard E., Françoise D., Patrice B., Yves-Henri S., Jeannine M., Annie V., Patrice C.. Nous nous rendons dans la vallée de Campan et à la Séoube.

La pluie a cessé. Les rayons du soleil tentent d'éclairer le relief à travers les nuages. La température est de 5 degrés. La route descend sur une centaine de mètres puis une piste se dirige plein sud à Sarrat de Bon.

Dans un pré broute paisiblement un troupeau de lamas. L'un d'eux crache certainement de l'eau ? Est-il considéré par les autres comme lama-Delon qui va leur servir à boire ?…Trêve de considérations illuminées et continuons d'avancer dans le bons sens. Ainsi nous parvenons sur une petite route que nous suivons sur quelques dizaines de mètres.

Puis c'est à travers une pente herbeuse que nous retrouvons la piste qui monte à Houn de Braou, passe au Tuco (1304 m.) pour parvenir au Pla de la Cabanette(1277 m.). Les groupes se mélangent et s'étirent. Le rythme est détendu propice à des apartés.

Avec Gilbert S. et Gilbert R. nous accélérons le pas dans la neige, abordant la crête de Sarrat des Cazes. Celle-ci file vers Courtaou. Entre les volutes des brumes et des nuages épais, des lambeaux de ciel bleu colorent ce paysage. Les sombres arbustes marron et le tapis de neige accentuent les contrastes, tandis que les cimes proches s'enflamment dans des éclats de feux.

Nous redescendons, car nos camarades repartent. Cependant Anne arrive. Elle doit retrouver Olivier sur la crête. Il a pris un autre chemin. Avec Gilbert nous accompagnons Anne. D'après un sms qu'elle reçoit il ne montera pas sur la crête et retourne. Nous descendons rapidement pour rattraper nos amis au niveau de la petite route.

Par la suite c'est la descente du chemin passant près de la zone des lamas, en quelque sorte lama-zone… Le chemin Sarrat de Bon atterrit sur la route de La Séoube et nous dépose au point de départ. À pied nous nous rendons à l'auberge où nous attendent les autres camarades.

Un repas copieux dans une ambiance fort sympathique nous est réservé. La marmite énorme de garbure pour quatre est avalée gloutonnement. Nous ne cessons de garburer pas jusqu'à épuisement, mais de la marmite oui. Chacun se prend une gamelle pour faire le plein de garburant. Un petit poème à l'honneur des randonneuses est récité, certainement les effets secondaires de la potion pour super garburateur. C'est ainsi que nous rentrons lourdement mais l'esprit léger, voire évaporé.